7- Le fruit de l’Esprit, c’est… la fidélité
Par Gérard FO, pasteur retraité
Le fruit de l‘Esprit, c‘est… la fidélité. (Galates 5/22)
Le mot rendu par « foi » signifie plutôt « fidélité » (Darby, français courant).
« Dieu est fidèle. » (1 Corinthiens 1/9).
Il nous a fait parvenir par son Fils le message du salut. Jésus a été appelé « le témoin fidèle et véritable ». De même qu’il a été fidèle dans cette transmission, soyons-le avec honnêteté et vérité.
« Je vous ai annoncé tout le conseil de Dieu, sans en rien cacher. » (Actes 20/27).
Nous devons veiller à donner à notre génération la Parole du salut, sans l’altérer ni l’affaiblir (1 Corinthiens 4/2).
Une confiance fidèle
Les relations humaines normales et conformes aux plans de Dieu peuvent nous aider à comprendre que sans la confiance rien ne peut se faire. Des ouvriers ou des cadres ne pourront développer leur entreprise sans une véritable confiance réciproque. Des décisions un peu risquées pourront ainsi être prises pour le bien de tous.
Pour qu’un mariage réussisse, les époux doivent être fidèles l’un à l’autre. Ceci est tellement vrai qu’en France, lors de la cérémonie, les mariés doivent signer cet engagement tiré du code civil : « Les époux se doivent mutuellement fidélité. » Les emprunteurs doivent s’engager à rembourser leur dette avec fidélité. Et nous pourrions ajouter : etc.
Fidélité dans l‘engagement
D’une manière générale, Dieu nous demande d’être fidèles dans nos engagements. Pierre donne une instruction précise concernant le baptême « qui n’est pas la purification des souillures du corps, mais l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu » (1 Pierre 3/21). Trop de nouveaux convertis font de belles déclarations le jour de leur baptême, puis disparaissent par la suite. Cette exhortation s’adresse peut-être à l’un de nos lecteurs :
« Sois fidèle jusqu’à la mort, et je te donnerai la couronne de vie. » (Apocalypse 2/10).
N’oublions pas que la fidélité n’est pas seulement le résultat de nos décisions, mais aussi et surtout le fruit de l’Esprit.
« Les mots ne sont, hélas ! que de fragiles choses. A peine prononcés, sur eux l’oubli descend. Pareils aux papillons voltigeant sur les roses, ils passent et s’enfuient, emportés par le vent. » (Pentecôte – mai 1973)
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