Eve ALPI : mon parcours littéraire
J’ai toujours aimé lire et écrire, sans vraiment entreprendre la rédaction d’une grande histoire. C’est après le défi que m’ont lancé les ados de mon Église que j’ai écrit mon premier vrai roman.
Cet ouvrage leur était destiné, cependant, il m’a permis de mettre la plume dans l’encrier et de ne plus arrêter. Je ne l’avais pas encore terminé que de nouvelles intrigues jaillissaient de mon imagination. J’avais envie de parler de celui que j’aime.
J’ai donc écrit une trilogie, « Amy », en m’inspirant de l’histoire de Ruth. L’idée était de ponctuer mon récit d’allusions à notre Ruth biblique, mais en situant l’intrigue dans un futur proche. Ces clins d’œil amusent ceux qui connaissent la Bible, cependant les romans restent tout public. Dans Amy, Dieu arrive progressivement, mon but étant de toucher des non-chrétiens ou des ados non engagés, au travers de ces lectures.
Ensuite, j’ai poursuivi ce même concept avec l’histoire d’Esther, « Airster ». Dans ce roman, j’accorde une place importante à la Bible, la Parole de Dieu. C’est avant tout un roman pour se détendre, mais mon désir, c’est qu’après avoir passé ce moment de loisir, le lecteur ait envie de se plonger dans LE livre.
Pour clôturer ma saga des personnages bibliques, j’ai choisi Joseph. Prochainement, un roman qui rappelle son histoire devrait voir le jour.
Avec l’aide de nombreuses documentations, j’ai écrit un roman historique, 1702, qui nous immerge dans la campagne cévenole, au temps de Louis XIV. J’y évoque les huguenots, la révolte des camisards, les assemblées clandestines et le livre défendu. Derrière cette romance historique se cache le grave problème de la persécution.
Parallèlement, ma sœur insistait pour que j’écrive des histoires pour enfants. C’est ainsi que la série des quatre Nathan est née. Elle raconte la vie d’un élève de CM2 ; on le suit, avec sa bande de copains, durant toute l’année scolaire. Les intrigues principales sont des fictions, mais un témoignage véridique se dissimule derrière chaque roman.
Ces livres plaisent autant aux enfants qu’aux parents, mais comme ils parlent ouvertement de Dieu, ils n’ont pas l’autorisation d’entrer dans les bibliothèques de nos écoles laïques. C’est d’autant plus désolant, qu’une autre sorte de littérature est proposée aujourd’hui aux élèves.
J’ai prié Dieu pour qu’il me donne des idées d’histoires qui parlent de lui, mais qui pourraient pénétrer nos écoles. C’est ainsi que le scénario d’une nouvelle série s’est imposé à moi. « Les Chroniques de l’Espace » racontent l’amitié entre un petit garçon et son vaisseau spatial. Les non-chrétiens liront une belle histoire, tandis que les chrétiens verront Jésus à chaque page. Depuis quelques mois, je donne un peu de mon temps dans la relecture et correction, notamment pour l’association Viens-&-Vois. Je reste lucide, je sais bien que ma contribution au royaume de Dieu est modeste, mais j’ai fait mienne une devise de Mère Teresa :
« Ne laissez personne venir à vous et en repartir sans être plus heureux. »
Je pourrais dire :
« Ne laisse aucun lecteur commencer un des livres sur lequel tu travailles et le terminer sans être plus heureux. »
Au fil des années, j’ai rencontré plusieurs romanciers chrétiens, et je crois que d’autres se lèveront encore pour produire des romans de qualité et combler ce manque.
Le premier conseil que j’ai envie de donner à quelqu’un qui aimerait écrire, ce serait « essayez ». Il n’est pas nécessaire de se mettre la pression, vous avez le droit de ne pas aller jusqu’au bout. Vous pouvez commencer, et, si l’expérience ne vous plaît pas, vous pouvez arrêter. L’échec serait de ne pas avoir essayé, et non de ne pas aboutir.
En revanche, si la rédaction vous passionne, donnez-vous des buts pour terminer votre histoire.
Mon deuxième conseil concerne… la correction bien sûr ! Prenez le temps de vous relire plusieurs fois, corriger encore et encore. N’hésitez pas à couper, et surtout, ne passez pas à la phrase suivante sans être satisfait de celle que vous quittez.
Enfin, vous n’êtes pas obligés de parler de Dieu dans toutes vos pages, mais soumettez-lui votre écriture, afin qu’elle fasse du bien au lecteur.
Je vais vous confier la phrase que j’ai marquée au feutre noir à côté du clavier de mon ordinateur :
« Ne cherche pas à écrire pour faire connaitre ton nom, mais cherche à montrer l’amour de Dieu au travers de ton écriture, afin que tes lecteurs puissent connaitre le plus beau des noms : Jésus !«
Retrouvez les ouvrages d’Ève ALPI sur viensetvois.fr ou sur le site evealpi.com
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