Galates 5/22

Par Gérad FO, pasteur à la retraite

Ce sentiment naturel est certainement très recherché par les humains. Un événement heureux, une anecdote amusante, et nous voici pleins de joie.

Parfois nous ne nous y attendions pas, et l’élément surprise augmente le plaisir ressenti. Combien il est agréable de rire de bon cœur. Un bon camarade saura nous faire rire et contribuera à éclaircir notre horizon.

Un sage a dit :

« Un cœur joyeux est un bon remède » (Proverbes 17/22).

La joie de Dieu n’est pas celle du monde

Cependant, les efforts de tout un chacun pour avancer dans le pays de la joie, quels qu’en soient les chemins, sont souvent décevants. Notre monde est rempli de « professionnels du rire », cherchant à distraire le peuple par tous les moyens.

L’Ecclésiaste (7/6) a justement fait remarquer que « le rire des insensés est comme le bruit des épines sous la chaudière« .

Une des composantes du fruit de l’Esprit

Il en est tout autrement de la joie qui est le fruit de l’Esprit. Cette dernière est, tout d’abord, permanente. Elle ne dépend pas des circonstances, mais elle découle de la recherche sincère de la volonté de Dieu, qu’il n’est pas toujours facile de connaître et de mettre en pratique. Ainsi, Jésus a souffert la croix, car il voyait d’avance la joie qu’il allait recevoir (Hébreux 12/2).

Après avoir entendu le message de l’Évangile, le geôlier de Philippes a ressenti une grande joie. Le serviteur de Dieu, qui témoigne et constate que sa parole est reçue, connaît cette joie. La femme qui vient de donner naissance à son bébé est si heureuse qu’elle en oublie ses souffrances. Le jardinier, qui a fait une belle récolte, et le berger, retrouvant la brebis perdue, éprouvent une joie pure qui touche à l’universel.

C’est une des composantes du fruit de l’Esprit : elle est délicieuse et remplit le cœur des enfants de Dieu.

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