Par Michèle BURKI, missionnaire des A.D.D. de France à La Réunion et Madagascar

D’abord tout est silencieux, personne ne parle (Luc 2/1-7)

Pourtant nous faisons la connaissance de plusieurs personnages éminents de ce temps. Nous découvrons d’abord le grand empereur de l’époque, César Auguste (v.1), qui gouverne sur une vaste partie du monde, ainsi qu’un politicien local, Quirinus, qui gère les affaires des États de la Syrie et d’Israël occupés (v. 2).

Ensuite, nous rencontrons de simples habitants : Joseph qui est de la maison et de la famille de David en Israël (v. 4), ainsi que Marie sa fiancée, qui est enceinte (v. 5), et enfin les bergers qui gardent leurs troupeaux (v. 8).

Nous découvrons aussi plusieurs lieux cités : « toute la terre » (v. 1) puis une partie de ce monde habité, la Syrie (v. 2). Ensuite nous entrons en Galilée dans la ville de Nazareth (v. 4) puis nous arrivons en Judée dans la ville de Bethléhem (v. 4). Enfin des lieux plus insolites, le ventre de « Marie qui était enceinte » (v. 5), nous voyons l’hôtellerie qui affiche complet (v. 7), et enfin nous pénétrons dans la crèche (v. 7) qui est le meilleur endroit pour enfanter et pour un nouveau-né, au vu des circonstances. Et enfin nous arrivons dans les champs où veillent les bergers.

Nous remarquons plusieurs évènements rapportés, d’abord un ordre venu de l’empereur romain, un « recensement » où toutes les populations devaient aller se faire inscrire, chacun dans sa ville (v. 3). Puis nous assistons aussi à un événement heureux, une naissance (v. 6 et 7) un nouveau-né qui vient au monde ! Marie « enfanta son fils premier né. Elle l’emmaillota et le coucha dans une crèche » (v. 7). Et enfin nous observons « l’apparition de l’ange » se manifestant aux bergers : « Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d’eux. » (v. 9).

Alors des paroles sont prononcées dans ce silence de la nuit de Noël (Luc 2/8-20)

En premier lieu les paroles de l’ange aux bergers (v. 10 à 12), qui sont des mots rassurants, « ne craignez point ». Puis un message joyeux, « une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d’une grande joie », celui de l’arrivée du messie et du sauveur attendu : « Il vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. » Et aussi une indication, le signe pour reconnaitre le plus grand évènement paru dans notre monde, « un enfant emmailloté et couché dans une crèche ».

Ensuite, il se joint à l’ange toute une grande chorale, « une multitude de l’armée céleste » (v. 13) qui « lou[e] Dieu et di[t] : Gloire à Dieu dans les lieux très hauts et paix sur la terre parmi les hommes qu’il agrée » (v. 14) !

Enfin les paroles des bergers : ils prennent d’abord une décision ensemble : « Allons jusqu’à Bethléhem et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaitre » (v. 15). « Ils y [vont] en hâte » et ils rencontrent Jésus : « Ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant » (v. 16). Ensuite ils deviennent les colporteurs de cette bonne nouvelle pour tous ceux qui étaient là : « Ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. » Enfin ils retournent à leur travail en chantant, « glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé » (v. 20).

Noël !

Pour le monde entier ! Nous sommes visibles et aimés du Seigneur, du plus petit au plus grand de ce monde. Par cette belle fête, la naissance « du Sauveur » est annoncée et connue en tous lieux ici-bas.

« Christ en vous, l’espérance de la gloire » (Colossiens 1/27) !

Jésus apporte le salut et la vie éternelle à tous ceux qui croient :

« Or la vie éternelle c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ. » (Jean 17/3).

Soyons comme ces bergers, des témoins du Christ pour écouter sa parole, partager ensemble cette bonne nouvelle, l’annoncer autour de nous et toujours glorifier et louer Dieu dans notre quotidien et dans notre cœur.

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