La voix du sang

Par Joël CHÉDRU, pasteur retraité

« La vie d’un être est dans le sang. » (Lévitique 17/11, Segond 21)

Le sang irrigue, nourrit, nettoie, défend tous les tissus et organes de notre corps.

Au travers de ses innombrables vaisseaux sanguins, il fournit l’oxygène nécessaire à des millions de cellules. Il contribue aussi à la régulation de nombreuses fonctions, telles que la pression artérielle et le maintien de la température corporelle par exemple. Perdre tout son sang, c’est perdre la vie !

Mais le sang parle aussi

Quand votre médecin vous prescrit une analyse de sang, c’est parce qu’elle lui est fort utile pour détecter précocement certaines pathologies, pour établir un diagnostic ou pour suivre l’évolution de certains problèmes de santé. Une analyse de sang parlera ; elle vous dira si vous avez trop de cholestérol, du diabète, si vous faites de l’anémie, si vous avez une insuffisance rénale, etc.

Tué par son frère Caïn, la Bible dit que « la voix du sang d’Abel criait de la terre jusqu’à Dieu, pour demander vengeance » (Genèse 4/10, Parole de vie). Mais « le sang de Jésus parle mieux que celui d’Abel » (Hébreux 12/24). Il proclame la justice et l’amour de Dieu révélés dans le sacrifice expiatoire de Jésus sur la croix, nous offrant ainsi le pardon et la réconciliation avec Dieu.

Le sang est cité 374 fois dans la Bible

Les Israélites étaient habitués à offrir des sacrifices d’animaux selon la loi divine transmise à Moïse au Sinaï, afin d’obtenir par l’expiation au moyen du sang répandu, le pardon de leurs péchés. Dans ces multiples sacrifices sanglants se cachait une réalité spirituelle prophétique, dont la Bible nous donne le principe divin : « Sans effusion de sang, il n’y a pas de pardon » (Hébreux 9/22). C’est la loi de Dieu, c’est la loi du ciel.

Mais le sang des animaux ne faisait que couvrir les péchés. « Heureux ceux dont les iniquités sont pardonnées et dont les péchés sont couverts » (Romains 4/6-7), disait le roi David qui vivait sous l’Ancienne Alliance. Toutefois, « il est impossible que le sang des taureaux et des boucs ôte les péchés » (Hébreux 10/4).

Seul le sang de Jésus « ôte les péchés »

Par son sang répandu sur la croix, Jésus a substitué sa vie à la nôtre, subissant à notre place le châtiment dû à nos péchés et payant ainsi notre dette envers Dieu. Seul le sang précieux de Christ qui est « saint, innocent, irréprochable, parfait » (Hébreux 7/26-28) a pu satisfaire la justice divine. Seul « Le sang de Jésus nous purifie de tout péché » (1 Jean 1/7), et seul le sang de Jésus « ôte les péchés ». Un tas de charbon noir qui est couvert de neige est totalement blanc ; mais le charbon est toujours là. Mais Jean-Baptiste en présentant Jésus a dit : « Voici l’agneau de Dieu qui ôte le péché… » (Jean 1/29).

Le décret divin qui nous accorde la grâce pour toutes nos offenses a été signé non dans un tribunal humain avec de l’encre, mais sur la croix, « avec le sang précieux de Christ » (1 Pierre 1/19). Ayez donc foi en Jésus et en son sacrifice sur la croix pour votre salut éternel.

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