Scellés du Saint-Esprit (pour ne pas être marqués par la bête !)
Par Benjamin LAMOTTE-AUGRIS, pasteur à Antony
Extrait de la série Préparons-nous au règne qui vient
Comme marque d’appartenance à un roi, on ne peut faire mieux que le sceau.
Tout ce qui est scellé est vu comme authentique, venant du roi, approuvé par le roi.
Tout au long de notre vie et dans les temps futurs, nous aurons besoin, dans l’attente du règne qui vient, d’arborer et de mettre en valeur ce sceau précieux du Saint-Esprit.
Lorsque nous venons à Christ, il y a ce sceau, cette marque d’appartenance au Roi des rois par le Saint-Esprit qui est confirmée par le baptême. Le baptême est comme un marquage.
C’est pour cela que Jésus invite au baptême. C’est un témoignage public, que Dieu peut lire, ainsi que les hommes, mais également Satan. En sortant de l’eau, nous ressuscitons et nous marchons en nouveauté de vie, participant à la nature divine pour arriver à la stature parfaite de Christ.
Il nous faut garder tout au long de notre vie ce changement de propriétaire. Nous n’appartenons plus au diable mais nous avons été adoptés par Dieu. Son esprit doit vivre en nous.
Nous sommes à la frontière entre deux royaumes : le royaume des ténèbres, le royaume du Fils.
À nous de combattre pour rester dans le bon camp et défendre le sceau de l’Esprit, chèrement acquis non pas par nous, mais au prix du sang de Jésus, qui nous a permis de passer des ténèbres à l’admirable lumière, de la puissance de Satan à celle de Dieu.
Nous avons besoin du Saint-Esprit pour tenir le cap de la royauté. Sinon, nous sombrons, nous nous perdons. Le Saint-Esprit est un véritable GPS qui nous emmène jusque dans l’éternité avec Christ.
“N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption.” (Éphésiens 4/30).
Dans les temps de la fin, nous aurons un choix capital à faire et nous nous entraînons chaque matin que Dieu nous accorde : régner ou renier ?
“Après avoir saisi Jésus, ils l’emmenèrent, et le conduisirent dans la maison du souverain sacrificateur. Pierre suivait de loin. Ils allumèrent du feu au milieu de la cour, et ils s’assirent. Pierre s’assit parmi eux. Une servante, qui le vit assis devant le feu, fixa sur lui les regards, et dit : Cet homme était aussi avec lui. Mais il le nia disant : Femme, je ne le connais pas. Peu après, un autre, l’ayant vu, dit : Tu es aussi de ces gens-là. Et Pierre dit : Homme, je n’en suis pas. Environ une heure plus tard, un autre insistait, disant : Certainement cet homme était aussi avec lui, car il est Galiléen. Pierre répondit : Homme, je ne sais ce que tu dis. Au même instant, comme il parlait encore, le coq chanta. Le Seigneur, s’étant retourné regarda Pierre. Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite : Avant que le coq chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement.” (Luc22/54-62)
Cet épisode peut nous arriver dans notre sphère d’influence. Et bientôt, considérant la réputation de certains évangéliques, nous allons être assimilés à des images qui ne nous plaisent pas et nous serons haïs pour cela. Continuerons-nous de dire que nous sommes évangéliques ? C’est le premier pas avant de ne plus oser dire que nous sommes chrétiens. Si vous ne gardez pas dans la prière quotidienne cette appartenance, vous serez séduits et marqués par la bête. Parce que Satan copie tout ce que Dieu fait. Mais Dieu a toujours un coup d’avance. Il se prépare un peuple qui l’adore et qui saura voir la séduction pour ne pas y succomber.
“L’image de la bête amena tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, à se faire marquer d’un signe sur la main droite ou sur le front. Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la bête, soit le nombre correspondant à son nom.” (Apocalypse 13/16-17)
“Un troisième ange les suivit, proclamant d’une voix forte : Celui qui adore la bête et son image et qui accepte de recevoir sa marque sur le front et sur la main, devra aussi boire du vin de la fureur de Dieu. Ce vin lui sera versé pur dans la coupe de la colère divine, et il souffrira des tourments dans le feu et le soufre devant les saints anges et devant l’Agneau. La fumée de leur tourment s’élèvera à perpétuité. Quiconque adore la bête et son image, quiconque accepte la marque de son nom ne connaîtra aucun repos, ni de jour, ni de nuit. C’est là que les membres du peuple de Dieu, ceux qui obéissent aux commandements de Dieu et vivent selon la foi en Jésus, doivent faire preuve d’endurance.” (Apocalypse 14/9-12)
Chaque jour que Dieu nous donne est un combat pour la vie éternelle.
Chaque fois que vous doutez dans la foi, que vous avez peur de ce qui se passe dans ce monde…
Si les bruits de guerre vous effraient, si des menaces existentielles viennent sur la planète comme ce que nous avons connu en 2020, regardez votre sceau, prenez le casque du salut pour protéger vos pensées de toute intrusion ennemie. Approchez-vous encore un peu plus de votre Seigneur, et il vous donnera sa paix qui gardera votre coeur et vos pensées en lui.
Votre endurance sera récompensée, votre persévérance sera votre salut.
Oui, nous serons à contre-courant, mais nous régnerons, c’est sa promesse. C’est notre objectif.
Puissions-nous ne pas céder aux gloires de ce monde, mais être les ambassadeurs d’un royaume plus grand, plus puissant, un royaume qui vient.
“Ensuite je vis des trônes. On remit le jugement entre les mains de ceux qui y prirent place. Je vis aussi les âmes de ceux qu’on avait décapités à cause du témoignage rendu par Jésus et à cause de la Parole de Dieu. Je vis encore tous ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image et qui n’avaient pas reçu sa marque sur leur front et leur main. Ils revinrent à la vie et régnèrent avec le Christ pendant mille ans.” (Apocalypse 20/4)
Alléluia, son règne vient ! Tenons fermement ce que nous avons en Christ, c’est notre précieux trésor. Notre vie d’ici-bas ne vaut rien. C’est celle d’en-haut qui compte. Même si des temps de tribulation s’annoncent et s’amorcent, nous savons en qui nous croyons. Il est fidèle et au-dessus de tout. Il ne nous trompera pas, il s’appelle “Fidèle et véritable” !
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