[Edito] N’ayons pas honte d’être pentecôtistes !
Par Benjamin LAMOTTE-AUGRIS, Rédacteur en chef de Pentecôte, pasteur à Antony
Depuis plusieurs mois, au gré des rencontres, dans divers contextes, je me suis retrouvé face à des chrétiens, des pasteurs, dénigrant le pentecôtisme et soulignant notamment l’absurdité du parler en langues.
Comment expliquer à des chrétiens ou à des pasteurs, qui connaissent la Bible, ce que je peux lire comme eux sur la dynamique du Saint-Esprit parmi les croyants, dans les Actes des Apôtres notamment ? Et puis ces épîtres qui regorgent de textes marquant l’accompagnement de l’Esprit, le fruit à produire, les dons à exercer, etc. ? Comment en parler de manière raisonnable pour qu’ils comprennent l’importance du Saint-Esprit dans une vie ? Ce n’est pas possible.
Tout simplement parce que l’Esprit de Christ nous dépasse, tout comme le sacrifice de Christ pour notre salut ou d’autres notions du royaume de Dieu. Nous avons besoin pour cela d’une révélation de l’Esprit, justement, pour nous amener à une compréhension de qui il est, de comment Dieu fonctionne.
Face à ces discours, j’ai parfois attristé le Saint-Esprit en minimisant son potentiel d’action au travers de mes paroles, ne cherchant pas querelle avec mon interlocuteur. Et la place du parler en langues dans ma vie n’était pas une priorité quotidienne. Les abus de certains, dans l’utilisation inappropriée du parler en langues, desservent ceux qui veulent simplement vivre la vie de l’Esprit. La volonté de ne pas choquer, ou de ne pas paraître bizarre aux yeux du monde, peut prendre le dessus même dans nos cultes. Et l’on réduit petit à petit le champ d’action de celui qui nous est envoyé.
Se pose alors la question : « Où sont les pentecôtistes ? »
Parfois, je suis confronté à des situations graves, comme aller visiter des personnes en service de réanimation, branchées de tous côtés, et aucun mot intelligible ne me vient. C’est là que le parler en langues entre en jeu et prend le relais, amène la voie du relèvement, de la consolation.
Quand je me retrouve face à une manifestation démoniaque, ce qui me fortifie dans un premier temps dans ma faible chair c’est le parler en langues, que les démons comprennent bien. Lorsque je prie et que des noms, des visages, défilent dans mon esprit, lorsque je veux élever une louange à mon Dieu, le parler en langues est là également pour délier ce que je ne vois pas dans le monde spirituel mais qui est bien présent.
L’apôtre Paul dit : « Je parle en langues plus que vous tous. »
Plus qu’une identité revendiquée, c’est toute la plénitude de Dieu que je veux vivre. C’est avec Christ que je veux marcher. Mais il est au ciel pour nous y préparer une place, pour intercéder pour nous. C’est donc avec son Esprit en moi que je vais continuer de marcher sur cette terre, et faire la différence pour vivre le réveil !
Dans ce numéro, vous lirez des témoignages, des enseignements afin de vous dire : n’ayez pas honte du Saint-Esprit, ne craignez pas de parler en langues, aspirez aux dons spirituels, vivez la Vie de l’Esprit, car le Seigneur nous attend sur ce terrain !
Que le Seigneur vous fortifie !
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