Histoire et archéologie

Par Théo TRUSCHEL

Découverte d’une rarissime pièce d’argent vieille de 2550 ans

Source : Emil Aladjem/Autorité Israélienne des Antiquités.

 Cette pièce d’argent extrêmement rare, qui date de la période perse, soit entre les VIe et Ve siècles avant J.-C., est l’une des six pièces de ce type trouvées à ce jour en Israël, d’après le Dr Robert Kool, chef du département numismatique de l’Autorité Israélienne des Antiquités.
Cette pièce a été frappée à une époque où l’utilisation des pièces de monnaie venait tout juste de commencer. Cette rareté nous fournit des informations sur la façon dont s’exerçait le commerce et sur le processus par lequel il était passé du paiement au moyen de la pesée des pièces d’argent à l’utilisation de pièces de monnaie. Ce
lle-ci appartient à un lot de pièces très anciennes frappées en dehors d’Israël, dans la Grèce antique, à Chypre ou en Turquie.
La pièce découverte était coupée en deux, ce qui indique aux archéologues qu’elle était utilisée comme poids pour le commerce, alors même qu’elle avait, à la base, été frappée pour servir de pièce de monnaie, signe de l’évolution de l’économie en ce temps-là.

Près de Gaza, un militaire découvre un mortier de cuisine antique

Source : Yair Amitsur/IAA.

Un officier de la division de Gaza a découvert ce précieux objet pendant une patrouille de routine dans une zone de transit de la région frontalière de l’enclave côtière. Ce mortier en forme de bol – ou makhtesh en hébreu – est en basalte et il pèse plus de dix kilos. Assortis d’un pilon (habituellement un long bâton en bois), de tels instruments ont été utilisés depuis l’Antiquité pour broyer des céréales ou des légumes.
Ce mortier remarquablement bien préservé était probablement utilisé dans une habitation, le broyage à grande échelle étant réalisé à l’aide d’une meule.
La date de fabrication du mortier n’a pas été précisée, mais l’Autorité Israélienne des Antiquités a fait remarquer que des objets similaires étaient déjà utilisés dans la région, depuis l’Antiquité jusqu’à l’époque des Mamelouks qui correspond à la fin du Moyen-âge.

Une randonneuse israélienne trouve un rare aureus (pièce d’or) datant de 2000 ans

Source : Irit Zuk-Kovacsi/Autorité des Antiquités d’Israël.

Une randonneuse vivant dans le kibboutz de Kfar Blum a découvert parmi les herbes une pièce d’or rare, similaire à celle déjà conservée au British Museum à Londres.
Celui-ci expose une même pièce d’or ancienne sur laquelle se trouve l’image de l’empereur Auguste et qui, jusqu’à présent, n’existait apparemment que dans un seul exemplaire au monde.
Cette pièce date de 107 après J.-C. et fait partie d’une série de pièces de monnaie que l’empereur Trajan (53-117) avait fait frapper en l’honneur des empereurs romains qui avaient régné avant lui. Sur le revers de cette pièce figurent les symboles des légions romaines, à côté du nom de Trajan, et sur l’avers (
image ci-jointe), au lieu d’une image de l’empereur Trajan, comme c’était le cas à l’époque, est représenté un portrait de l’empereur Auguste, fondateur de l’Empire romain qui a régné de 27 avant J.-C jusqu’en 14 de notre ère.

À l’aide d’algorithmes, des chercheurs réassemblent un texte hébraïque perdu au cours de l’Histoire

Source : Bibliothèque nationale d’Israël.


Pendant des siècles, on a cru qu’un texte fondamental de la culture biblique hébraïque était perdu à jamais. L’œuvre en question est une étude (
midrash) du Deutéronome qui date des Ier et IIe siècles de notre ère en terre d’Israël, période où la culture juive et l’héritage des sages juifs se sont cristallisés.
Des citations sont apparues au fil du temps, mais elles ont été entremêlées avec des passages ultérieurs, ce qui rendait difficile de dire quels étaient les passages originaux.
Cette étude avait déjà été éditée, dans un premier temps, au IIIe siècle avant J.-C. et a été perdue au fil de l’Histoire.

Après plusieurs tentatives couronnées partiellement de succès, c’est à l’aide d’algorithmes d’analyses développés par Shmidman de l’Université Bar Ilan, en collaboration avec le centre DICTA (Centre numérique de traitement), que ce midrash a été « rendu à la vie ».

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