L’Église et la fin

Par Christian Robichaud

Il règne un contraste prophétique, ces temps-ci, entre la peur qui court dans les rues depuis le dernier attentat, et la joie, la paix, l’amour qui unissent les enfants de Dieu lorsqu’ils célèbrent Jésus. 
C’est comme une lampe qui brille !

Et c’est précisément la mission que le Seigneur adresse aujourd’hui à son Église à travers la plume d’Ésaïe 60/1 : « Lève-toi et brille. »

Il y a plusieurs années, l’UNESCO a lancé un plan d’action intitulé Le Vivre Ensemble. Le décret annonçait : « De plus en plus de défis à la cohésion sociale sont devant nous. » En juillet 2023, le Figaro a publié ceci : « Ce Vivre Ensemble était un idéal de société dont la notion masque les fractures de notre pays. » 

Et l’ONU confirme que partout les guerres et le crime augmentent et que ses objectifs de paix ne seront pas atteints. La moitié des pays de notre planète connait des violences politiques. Il est aussi avéré que le foyer familial est devenu l’endroit le plus dangereux pour la femme et la fille…

Aujourd’hui, la haine, la violence, la discrimination, sont le pain quotidien de notre monde. Et pendant qu’en France la structure familiale implose, que les règlements de comptes et les affrontements se multiplient dans les quartiers, qu’on vient d’enterrer la 273e victime du terrorisme à Arras, voici que tout explose entre la Palestine et Israël, et le monde entier est sur les dents. On a dépassé le stade de la haine pour celui de la guerre. Une haine grandissante, annoncée par la Parole de Dieu.

Et si ceux qui refusent la haine sont haïs, c’est que la haine est devenue la norme

Donc, nous qui la refusons serons probablement haïs. Jésus a dit que dans les derniers temps, ce serait comme dans les jours de Noé, où les cœurs étaient endurcis jusqu’à un point de non-retour.

Mais le chrétien est un ambassadeur du ciel ! Nous reflétons les intérêts de Dieu, c’est-à-dire  son amour et son salut en Jésus.

Nous faisons partie du plan que Dieu veut mettre en œuvre
à travers son Église pour les derniers temps.

Il s’agit de plus qu’annoncer la vérité, plus que des églises en croissance, des cultes remplis de joie et plus qu’une saine doctrine solidement plantée… Bien que tout cela soit très important, même la modernisation de l’église, la communication sur les réseaux sociaux, la pertinence des messages, y compris notre générosité envers les pauvres, ne suffisent plus face à ce monde endurci.

C’est pourquoi Dieu veut créer un contraste fort, que Jésus a pointé : « À ceci, tous connaitront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres.«  Ce plan divin, Lève-toi et brille, c’est l’unité des chrétiens dans un monde entièrement bâti sur le désaccord. Ce ne peut être qu’une œuvre de Dieu, qui, face à la violence de notre époque, oppose une unité céleste et surnaturelle de ses enfants

Les paroles de Jésus prennent toute leur valeur dans ce contexte : « …si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander quoi que ce soit, cela leur sera accordé par mon Père céleste. En effet, là où deux ou trois sont assemblés en mon nom… » (Matthieu 18/19-20).

Qui sont ces deux ou trois ? Des sympathisants de Jésus ? Non. Des enfants de Dieu, nés de l’Esprit, qui reconnaissent Jésus comme leur seul Sauveur et qui font partie du corps du Christ.

Ici, l’expression « s’accorder » (sumphoneo en grec) souligne une chose essentielle pour celui qui prête au Seigneur une oreille attentive. À travers son Fils, Dieu révèle ce qui est cher à son cœur : une loi céleste qui dépasse toute loi. Une promesse qui établit que des cœurs unis en prière représentent une telle symphonie harmonieuse à l’oreille de Dieu, qu’il s’engage à répondre, quelle que soit la demande : « Si deux s’accordent en mon nom, je pourrais même changer les lois de la nature ! »

Nous oublions parfois à quel point se mettre en accord dans la prière est important. Et dans notre foyer, dans notre église, quand nous accordons nos cœurs devant Dieu, ça fait la différence ! Et Dieu répond ! « Qu’il est bon, agréable pour des frères, de reposer dans l’unité (…) c’est là que Dieu appointe la bénédiction » (Psaume 133, KJB). Alors cherchons l’unité ! Dieu bénit l’Église qui cherche l’unité, la paix.

L’unité qui perdure dans les temps difficiles est la preuve de la présence de Dieu, la preuve d’un amour véritable au milieu de nous. Soyons vigilants, ne tombons pas dans les débats ambiants, dans la haine : si nous vivons dans cette génération, c’est pour voir des hommes et des femmes venir à Jésus ! 

Lui, il donne la vie en abondance. Mais Satan cherche à tuer et à détruire ; il lui suffit de briser un bout de l’unité pour tuer l’entité. L’unité c’est la vie. La division, c’est la mort. La première église était « un seul cœur et une seule âme » ! Est-ce possible aujourd’hui ? Oui. Car si le Saint-Esprit l’a fait dans les débuts, il peut le faire en ces temps de la fin.

« Heureux les pacificateurs, les artisans qui tissent, qui fabriquent la paix. » (Matthieu 5/9).
Au sein de ce chaos planétaire, ce sont eux qui vont faire la différence. Jésus a défini cette paix ; c’est plus que la tranquillité, c’est plus qu’accepter les autres. Il a dit : « Qu’ils soient un comme nous sommes un.«  (Jean 17/22).

Une très belle transcription d’Alfred Kuen, tirée de Philippiens 2/1-5 dans la version Parole Vivante, donne un aperçu pratique de cette unité céleste :
« Si les encouragements et les conseils d’un frère qui vous aime ont quelque valeur et quelque force de persuasion pour vous, si enfin il existe entre vous une communion spirituelle vivante, et tout ce que cela implique d’affection et de sympathie mutuelle, si les mots de tendresse et de compassion ont pour vous un sens, comblez la mesure de ma joie en vivant ensemble en bonne entente. Soyez un dans la pensée comme dans l’amour. Accordez vos sentiments et vos façons de voir. Aspirez au même but, travaillez comme si vous aviez un seul cœur, une seule âme, un seul esprit. N’agissez pas en vue de la satisfaction de vos désirs particuliers. Laissez tomber tout esprit de rivalité. Que ni la vanité, ni le désir de faire bonne impression, ne commande vos actions, mais que par humilité chacun considère son frère comme meilleur, plus important que lui-même. Apprenez à reconnaître la supériorité des autres. Ne pensez pas à vos avantages personnels, à l’avantage que vous pouvez tirer des autres. Désirez au contraire le bien de votre prochain et prenez ses progrès à cœur. Ayez pour tous l’estime que l’on se doit en Christ, et que votre attitude envers les autres procèdent de votre vie en lui. Prenez modèle sur Jésus-Christ, ayez en vous les pensées, les sentiments qu’il aimait jadis. Celui qui aime est patient, il sait attendre. Son cœur est largement ouvert aux autres. Il est serviable, plein de bonté et de bienveillance et il cherche à être constructif… »

Aucun d’entre nous ne peut résister à ces paroles divines. Laissons-les nous interpeller personnellement ! Nous avons tous besoin de grandir dans l’amour vrai,  pour que l’Église réponde d’un seul cœur à cet appel : « Lève-toi et brille. »

En ces temps extrêmement difficiles, il reste aux chrétiens une mission divine à remplir : ÊTRE UN et BRILLER POUR JÉSUS afin de révéler Christ au plus grand nombre ! C’est le plan de Dieu pour le monde d’aujourd’hui. Alors lève-toi, donne-toi sans retenue à Jésus, et brille, avec l’Église, de tout ton amour pour lui.

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