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Une question nous est posée

Edito mois de Novembre 2021 par Benjamin LAMOTTE-AUGRIS

« Quand le Fils de l’homme viendra sur la terre, trouvera-t-il la foi ? »

Une certaine fatalité est de mise lorsque nous entendons ou lisons ce verset. Nous nous disons inconsciemment : « Puisque Jésus pose la question, c’est que la foi est appelée à diminuer au fur et à mesure du temps. » Et nous pensons à cet autre verset : « La nuit vient où personne ne peut travailler. »

Mais si Jésus pose la question, c’est qu’il y a une réponse à donner et cette réponse appartient à chaque croyant. Je ne veux pas être fataliste, ni idéaliste, mais c’est au cœur de la nuit qu’une lumière se voit le plus. Et c’est au sein de l’incrédulité actuelle que peut se remarquer la foi de ceux qui croient au Dieu qui peut faire l’impossible !

Oui, l’Éternel peut encore aujourd’hui guérir une main gravement brulée et irrécupérable selon les diagnostics médicaux. Oui il est celui qui attire à lui des millions d’âmes chaque année en les sauvant de la condamnation éternelle. Il est celui qui veut manifester sa gloire dans nos vies, ici et maintenant, comme Jésus l’a déclaré à Marthe au moment de la mort de Lazare.

Mais la base de tout cela, c’est la foi. Et sans la foi, il est impossible d’accéder à Dieu et de lui être agréable. Sans cet élément essentiel de la vie chrétienne, nous ne touchons pas la dimension surnaturelle d’une relation avec Dieu vivante et vibrante au quotidien.

Quelle est donc ta foi ? Quelle foi montrons-nous à ce monde, à notre pays ? Une foi fébrile et tiède, perdue au milieu du marasme ambiant, entre les peurs liées au virus et ses conséquences, les discours divers et variés des uns et des autres sur la fin des temps, ou encore face aux lois qui visent nos associations… Ou bien une foi bâtie sur la Parole de Dieu, ses promesses, ses avertissements qui nous permettent de ne pas être ballotés à tout vent de doctrine ?

Notre foi n’est pas une confiance aveugle, mais une marche sur le chemin de ce que Dieu dit. La foi d’Abraham tenait sur une parole, un ordre : « Quitte ta patrie. » Et même s’il ne savait pas où il atterrirait, son obéissance était aveugle dans les bras du Dieu que l’on peut appeler Père, qui prend soin de nous et qui connaît tout.

De nombreux siècles plus tard, je vois se lever sur notre pays un regain de foi qui ne doit cesser de progresser. Vous pourrez lire dans ce numéro les nombreux baptêmes qui ont lieu malgré l’épidémie, les inaugurations d’églises plus grandes pour accueillir la moisson, ou encore les exemples de foi qui ont changé un pays tout entier.

Que ce dossier soit votre inspiration afin que vous puissiez répondre à Jésus : « Oui Seigneur, tu trouveras ma foi ! Je désire être en marche pour toi, bouillant plus que jamais lorsque tu viendras sur les nuées. »