Par Moïse LAMBERT, pasteur retraité en Bourgogne

Tous ces hommes et ces femmes, installés sur des bancs,

Regardent, bien tranquilles, cheminer les passants.

Sous leurs yeux attentifs, la société défile :

Ils voient de braves gens et d’autres un peu débiles,

Des gens qui courent stressés, des gens qui se promènent,

Certains bien accrochés au smartphone qu’ils emmènent,

Des couples amoureux qui se tiennent par la main

Et se font une vie en rêvant leur chemin,

Des couples qui se battent ou des gens qui titubent,

Des fumeurs qui s’ennuient, des alcoolos qui cuvent,

Des dames très efficaces qui gèrent leurs affaires,

Leurs enfants, leur maison, pleines de savoir-faire

De grands messieurs qui marchent, remplis de leurs projets,

Et d’autres dames qui pleurent sur leurs rêves défaits ;

Elles sont sur la défense, enfermées dans leurs peurs,

Elles ne veulent pas revivre leur passé de douleur.

Elles promènent en chemin des enfants bien dociles

Accrochés à l’amour de ces mamans fragiles !

Ainsi va notre vie, paisible, accélérée,

Ça court ou bien ça flâne, ils l’ont bien observé.

Génération stressée ou bien désespérée

Qui rêve tout en gérant, assumant ses journées.

Et moi, je vois tout ça, je me sens en marge

Je réfléchis à comment partager mon message.

Sur mon banc personnel, j’entends mon Conseiller,

L’Esprit-Saint de mon Dieu qui dit : « Va témoigner ! »

Ça me déstabilise, ça me provoque aussi.

Je réponds à l’appel : « Pour moi, c’est non, merci !

Ils sont trop éloignés, forcément insensibles,

J’essuierais des refus ; ça, ce n’est pas possible ! »

Et l’Esprit de mon Dieu insiste encore une fois,

Il me dit : « Je le veux ! », il me dit : « Je t’envoie ! »

C’est comme ça qu’à la fin j’ai osé leur parler

Leur transmettre simplement que Jésus les aimait !

Leur offrir un traité ou une invitation

Pour qu’ils puissent venir à notre réunion.

Certains l’ont bien reçu et beaucoup d’autres non,

Mais moi dans ma faiblesse, j’ai rempli ma mission.

Devant les murs épais de notre société

Il y aurait de quoi être découragé.

Enfermés dans leur vie les hommes de ce temps

Ont besoin d’une issue pour aller de l’avant,

D’une espérance nouvelle pour éclairer leurs jours

Et pour leur faire connaître le véritable amour.

Toi seul peux leur offrir le cadeau de l’espoir

Toi seul peux leur donner le privilège de voir

Un avenir différent, une vraie guérison

En leur montrant le Christ et son puissant pardon !

N’hésite pas, bien-aimé, à répandre la vie,

Transmets-leur l’espérance, c’est l’appel de l’Esprit !

Tu peux faire des erreurs et quelques maladresses

Rencontrer des conflits et des gens qui t’agressent ;

Ton Dieu te formera à sa mission bénie,

Reste dans la passion du Berger des brebis

Il saura t’inspirer, et te donner sa grâce

Pour que passant par toi sa belle œuvre se fasse !

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