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Édito : Elevons le débat

Par Benjamin Lamotte-Augris

Les Français aiment la politique. Les périodes de campagne présidentielle ouvrent le champ des possibles et une espèce de fièvre nationale monte au fur et à mesure que l’échéance du scrutin se rapproche. Tous les bords s’expriment et le jeu médiatique s’emballe. Nous en parlons pendant des mois avant, faisant grandir l’espérance d’un homme (ou d’une femme) providentiel(le). Et nous en parlons pendant tout le quinquennat suivant car, comme à chaque fois, d’une façon ou d’une autre, la déception est au rendez-vous.

D’une part, il est important de s’impliquer dans la vie de notre pays, et d’être conscient de ce qui l’agite. D’autre part, il me semble également important d’amener nos concitoyens à lever les yeux au-dessus de ces agitations terrestres pour rencontrer le vrai et l’unique homme providentiel, celui qui peut tout changer dans un pays mais aussi dans les problématiques de chacun : Jésus.

Lui seul peut répondre aux aspirations les plus profondes des cœurs. Mais comme au temps de son ministère sur terre, nous attendons de Lui une bénédiction momentanée alors qu’Il nous propose bien plus. Les gens pensaient que le Messie renverserait l’ennemi romain occupant les lieux, qu’Il lèverait une armée et rendrait sa gloire à Israël au travers d’un royaume puissant. Il est en effet venu renverser un ennemi : le péché, l’esprit du malin et la mort, conséquence inévitable du péché. Il est bien venu lever une armée, un peuple d’adorateurs pour son Père, remplie de l’Esprit Saint afin d’éclairer ce monde. Il est venu pour rendre la gloire à un seul : celui qui l’a envoyé, son Père afin que tous fléchissent les genoux devant lui. Il est venu rapprocher un royaume qui n’est pas de ce monde mais qui nous appelle à une éternité glorieuse.

Ses discours n’ont pas fait l’unanimité. Cependant, comme Il accomplissait ce qu’Il annonçait, Il était devenu trop dangereux. Jésus remettait trop d’habitudes et de traditions en cause. Alors Il a été élevé sur une croix, entre terre et ciel, pour montrer le chemin. Mais cela était la première de ses missions : payer nos dettes spirituelles, l’impôt exigé par la mort. Pour celui qui veut le suivre et croire en Lui, Il a arrêté le salaire du péché par le don gratuit de sa vie. Puisqu’Il est la Parole faite chair, et qu’Il est fils de Dieu, Il vit encore, Il est ressuscité. Le sauveur se fait candidat auprès de notre cœur, frappant à la porte, afin de venir souper avec nous, prendre du temps pour faire de nous ses disciples.

Parlons de ce parcours magnifique à ceux que nous croisons et qui recherchent la paix, la vraie vie, le repos. Profitons de ces moments pour élever le débat. Au-dessus des slogans de campagnes, rappelons que Jésus a fait ces promesses :

• Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde (Matthieu 28/20)
• Ce qui impossible aux hommes est possible à Dieu (Luc 18/27)

Semons dans ce pays la parole de Dieu, salutaire et bienfaisante, il en a grand besoin ! Arrosons de nos prières toutes les autorités, locales, régionales, nationales afin que Dieu les guide, les touche. Et prions pour tous nos frères et sœurs qui sont dans un mandat, qu’ils soient la lumière du monde.