Noël ici, Noël maintenant

Par Anne-Sarah FREYD


C’est fou de se dire que ce que nous gardons maintenant s’est produit il y a deux mille ans.
Ce qui perdure dans le temps est sûrement ce qui est précieux.

J’aime Noël et, la plupart du temps, je commence à le fêter à la mi-novembre. C’est une période froide mais de laquelle se dégage une chaleur : on a envie d’un coin du feu, de partager un chocolat chaud, on est prêt à entendre des contes. Je réfléchis aux cadeaux, mamie planifie un mois à l’avance le repas du 24 décembre. On réfléchit à la couleur des boules que nous allons mettre sur le sapin, comme s’il s’agissait d’une vraie problématique.
Le givre sur la voiture le matin, la buée quand on sort de la maison, ce froid incisif, nous conduisent tous à l’ardeur des braises. Là où il fait bon vivre.

Ces choses semblent insignifiantes et pourtant elles sont loin de l’être. Je crois même que la fameuse « âme de Noël » dont on parle a du sens. Elle nous reconnecte à ce qu’il s’est passé il y a deux mille ans.


Noël, cest partager, avoir chaud, se reconnecter à ce qui compte vraiment.

Être ensemble compte vraiment.

Jésus est venu pour partager, partager la bonne nouvelle.

À Noël, on partage. À Noël, on a besoin d’avoir chaud, parce qu’il y a deux mille ans le cœur de Dieu était tellement bouillant d’amour pour nous qu’il a envoyé Jésus.
Jésus a rassemblé les foules, et Jésus nous rassemble à chacun de ses anniversaires. À Noël, on veut être ensemble, et le chocolat chaud ou la problématique de la couleur des boules du sapin ne sont que des prétextes pour préparer la fête : ensemble.

Noël est une période chaude parce que le cœur de Dieu s’est ouvert pour nous, le cœur de Dieu s’est transformé en un salon avec une cheminée et un grand canapé pour inviter tout le monde à boire un chocolat chaud. Nous sommes tous invités à être au même endroit : un endroit chaud, le cœur de Dieu, ensemble, alors que dehors est glacial.

Près de lui nous sommes bien, dehors il fait froid.

Cher Jésus, merci de partager avec nous. Cher Dieu, merci de faire de ton cœur un salon. 

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