Qui est le nouveau rédacteur en chef ?

Quel est ton parcours ?

J’ai 33 ans, je suis marié à Colombe et papa de Théo qui aura bientôt 4 ans, et de Joy qui a un an et demi.

Je suis issu d’une famille normande et j’ai grandi dans l’église de Flers dans l’Orne, dans laquelle le pasteur Robert Boudehent, fondateur, venait souvent rendre visite. Je me suis converti à l’âge de 13 ans à la colonie des Térébinthes, j’ai reçu l’appel au ministère l’année suivante dans les mêmes circonstances. Après avoir servi dans différents pôles de mon église (rétro-projecteur, école du dimanche, Action Missionnaire Timbres, accueil des nouveaux…) et accompagné mon pasteur dès l’âge de 16 ans aux réunions et quelques visites chez des chrétiens, j’ai reçu la conviction d’aller à école biblique dans l’année de terminale. Le Seigneur a confirmé cette conviction (moi qui était un grand timide) quelques jours plus tard au travers de mon professeur de littérature qui, pourtant non chrétien, m’a posé cette question : « Tu ne veux pas être pasteur ? »

Une fois le Baccalauréat en poche, je fis route vers Léognan pour 3 ans à l’Institut de Théologie Biblique. A la suite de ces trois belles années d’étude mais aussi de formation du cœur, d’internat mais aussi de visites d’église régulières, je commençais mon stage pastoral à Bordeaux République avec un détachement spécial sur l’annexe de Pauillac, au cœur du Médoc, où je fis de la revitalisation de l’église qui n’avait pas connu de pasteur depuis l’année de ma naissance (depuis donc 21 ans). Poursuivant mon stage, je suis arrivé au Centre Evangélique International Evidence à Montrouge en région parisienne deux ans plus tard. Je me suis occupé du département malgache puis de la jeunesse. Ce furent de très belles années. Depuis janvier 2020, j’ai commencé avec mon épouse une implantation d’église à Antony, dans le sud parisien. Nous sommes encouragés de voir des âmes venir au Seigneur et grandir dans la foi.

Qu’est-ce qui t’a motivé à occuper ce poste ?

Le Pentecôte est une institution dans la famille. Nous attendions le premier dimanche du mois pour le retrouver au comptoir de librairie. A l’ITB, j’ai eu l’occasion d’avoir des Pentecôte en double suite à un don qui avait été fait. Le Seigneur préparait quelque chose que j’ignorais…Lorsque le pasteur Gérard Fo avait sollicité quelqu’un pour prendre sa suite, mon cœur avait été interpellé mais je n’étais que stagiaire à l’époque. Lorsque Thierry Chambeyron a lancé l’appel à son tour quatre ans plus tard, en mai 2021, c’était le moment. C’est donc une préparation de Dieu à ce poste mais aussi la volonté de remplir un réel défi pour le monde de la presse aujourd’hui qui connaît des difficultés.

Je suis très heureux de me voir confier la rédaction en chef de la revue Pentecôte. Je considère l’héritage qui est le mien de contribuer à cet organe des ADD de presque 90 ans, fondé par nos pères aux temps de réveil spirituel dans notre pays.

Quels sont les défis à venir ?

Ils sont nombreux : comprendre notre lectorat, c’est pour cela que nous avons lancé un sondage en octobre. Un autre objectif est d’inverser la courbe des abonnements qui sont le maintien financier de la revue et donc pour cela accrocher les jeunes générations. Nous avons lancé plusieurs manières de s’abonner (papier/numérique) et un prix spécial pour les étudiants. Par voie de conséquence, cela nous demande de bien travailler le contenu avec des sujets et thèmes qui suscitent l’intérêt tout en gardant ce qui fait l’ADN de la revue depuis le début, à savoir l’installation d’une bonne doctrine dans les foyers chrétiens. A l’heure d’Internet, c’est encore plus pertinent. Nous ne pouvons pas avancer si nous ne connaissons pas nos racines. Le Pentecôte doit être un repère dans la multitude de voix qui s’expriment dans le monde chrétien. Il faut cependant que nous puissions apporter ce que nous croyons à d’autres milieux et permettre la diffusion de la revue dans de nouvelles sphères d’influence. Enfin, la revue est le reflet de ce qui se passe dans notre mouvement d’églises. Aussi, j’aimerai montrer plus de visages et d’actions de ce qui se fait sur le terrain, au-delà des nouvelles des églises déjà présentes et appréciées par vous, lecteurs. De nombreuses initiatives méritent un peu de lumière afin de pouvoir en inspirer d’autres dans le corps de Christ. N’hésitez pas à nous écrire pour nous les faire connaître !

Un mot pour la fin ?

Exerçons notre foi et plaçons notre espérance en celui qui peut tout ! Rien n’est impossible avec Lui et c’est Lui qui tient nos vies entre Ses mains. Je crois qu’il tient aussi cette revue entre Ses mains et qu’elle servira encore à l’encouragement et l’édification de plusieurs. Être renouvelé pour ne pas se conformer (Romains 12/1-3), voilà notre crédo !

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