Transmis par Erwan PELLETIER, pasteur à Saint-Gaudens

Mon nom est Aïdan et j’ai 18 ans. Ma mère est évangélique et mon père plutôt catholique. J’ai grandi dans la foi, ce qui m’a permis de connaître Dieu très jeune et de développer petit à petit une relation avec lui.

Car il a fait plusieurs miracles pour moi. Vers l’âge de deux ans, j’étais très malade. J’ai passé de longues périodes à l’hôpital, pour des pneumonies qui récidivaient constamment et nécessitaient des hospitalisations urgentes. En pleine maladie, j’ai reçu l’onction d’huile et j’ai été complètement guéri du jour au lendemain.

Quelque temps plus tard, j’ai été hospitalisé pour une pyélonéphrite, une infection grave des reins qui avait laissé des cicatrices sur un de mes reins. Bien que les médecins aient jugé ces cicatrices permanentes et donc visibles, ma mère et mon entourage ont continué à prier pour ma guérison. Lors d’un contrôle, le médecin, cherchant à localiser mes cicatrices, fut incapable de les trouver. En comparant les clichés aux images précédentes qu’il avait lui-même réalisées, il s’est aperçu qu’il n’y avait plus rien ! La main de Dieu était vraiment sur moi.

Ensuite à l’âge de quatre ans et demi, j’ai contracté une septicémie (un empoisonnement du sang) combinée à une autre maladie infantile. Encore une fois, grâce aux prières, Dieu m’a béni et guéri. J’avais vraiment conscience à cet âge-là que lorsqu’on demandait quelque chose au Seigneur, il intervenait.

Mais en grandissant, ma foi a été mise à l’épreuve. À mon entrée au collège, j’allais à l’église plus par habitude que par envie. En classe de sixième, je me sentais différent des autres, mais en même temps j’étais attiré par les choses du monde. Je voulais faire comme les autres, être pareil que mes camarades. Pourtant Dieu veillait sur moi, il m’éloignait de tout ce qui aurait pu me détourner complètement de lui…

Puis est arrivée la période Covid. J’étais en classe de cinquième, et pendant l’été j’ai regardé beaucoup de témoignages chrétiens avec ma sœur et ma mère. Ces récits m’ont interpellé et ont réveillé des questions que j’avais sur Dieu. J’ai cherché des réponses, et c’est aussi à ce moment-là que nous nous sommes rapprochés de l’église.

Sur le plan scolaire, j’avançais, malgré mes difficultés liées à un TDAH (un trouble de l’attention) et des troubles associés (hyperactivité). Dieu me soutenait. Je voyais ses réponses à mes prières et sa main sur ma vie, notamment lorsque je devais étudier intensément et que je n’en pouvais plus.

Cependant je sentais qu’il me manquait encore quelque chose : une rencontre personnelle et profonde avec le Seigneur. À l’âge de 16 ans, tout a changé. Durant une réunion, j’ai été saisi par la conviction que Jésus était mort pour moi. Mon cœur a été touché profondément et dès ce moment ma vie a pris un autre tournant. J’allais aux réunions avec joie. Je ne comprenais plus pourquoi je m’étais autant attaché aux réseaux sociaux et aux musiques du monde (par exemple le rap américain, très violent). J’ai tout laissé, car j’ai compris que la vérité ne se trouvait pas là mais en Dieu.

« Jésus dit : si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge chaque jour de sa croix, et qu’il me suive. » (Luc 9/23).

C’est ce que j’ai choisi ! Depuis ce jour, ma relation avec le Seigneur a complètement transformé ma vie et ma vision des choses. Les difficultés n’ont pas disparu, mais je sais que Dieu travaille en moi. Je ne suis pas parfait, mais Jésus est venu chercher des pécheurs et je sais qu’il m’a sauvé. Aujourd’hui je suis soutenu par ma famille et des frères et sœurs qui m’aident à grandir dans ma foi et à mieux comprendre la parole de Dieu.

Alors que toute la gloire revienne à Dieu pour ce qu’il accomplit dans ma vie !

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