Lors du weekend de l’Ascension 2023, du 18 au 21 mai, se sont réunis plus de 6500 jeunes chrétiens évangéliques des Assemblées de Dieu de France au zénith de Clermont-Ferrand. Alternant des réunions plénières dans la grande salle et un mode festival pour maitriser la gestion des flux de ces milliers de jeunes, ce congrès fut de haute qualité. Après plusieurs années de préparation, ce congrès qui revenait en présentiel après 5 ans d’impossibilité dû au Covid, l’équipe d’organisation a beaucoup réfléchi pour permettre à tous les profils de jeunes de passer des temps d’enrichissement spirituel et vocationnel, personnel et collectif. L’espace Exposants proposait à 70 organismes de présenter leur travail, la CallZone était un espace qui permettait de discuter avec un pasteur sur l’appel au service, les 15 ateliers thématiques abordaient des réalités du quotidien et les questionnements actuels d’une jeunesse en quête de repères. Nouveauté également, la Chapelle qui accueillait des temps de louange de 9h au matin à 20h avant la plénière du soir. Rappelant le réveil d’Asburry du mois de février aux US, c’était un lieu d’écoute de dons spirituels. Autre nouveauté, le QG, un immense espace qui permettait d’accueillir 2000 ados pour des programmes adaptés avec comme prédicateur Emmanuele Guarino, pasteur à Saint-Etienne.

Pour les plénières des deux soirs et du dimanche matin, le prédicateur était Itiel Arroyo, pasteur espagnol, traduit par Leandro Gonzalez, pasteur à Paris Métropole. Vendredi soir, le message portait sur la parabole des dix vierges de Matthieu 25. Le titre était : Quand la nuit sombre arrivera. Le focus fut mis sur ce qui va arriver dans les années à venir pour notre génération, et l’importance d’avoir de l’huile, qui symbolise l’intimité spirituelle et personnelle avec Dieu. Samedi soir, le texte choisi était celui de Marie de Béthanie oignant Jésus au milieu des religieux et disciples outrés. L’invitation était d’abandonner sa vie en Jésus, en brisant le vase de parfum de notre service pour Dieu, de notre réputation… Enfin, dimanche matin avait pour question : Comment être guéri de la honte ? En partant de la Genèse où la honte apparait pour la première fois, il amena l’auditoire à être restauré dans son identité par la vérité de Christ qui vient s’opposer au mensonge que le serpent susurre à nos oreilles et qui vient nous emprisonner dans le silence.

Aucun des messages n’était consensuel, mais vrai et puissant. La Parole a été prêchée entièrement, mettant à la fois l’accent sur le sacrifice de Christ, la barrière que produit le péché et la libération que Jésus peut apporter dans une vie.

Au-delà de la foule et des lumières, l’axe choisi dès la cérémonie d’ouverture était le murmure doux et léger que Dieu fait entendre au prophète Élie. La louange était intimiste et simple. Cette recherche de sobriété, de connexion à Dieu sans recherche d’émotion, d’appel puissant à venir à lui dans l’humilité et la sincérité fut fort appréciée. Dieu était là par son Esprit !

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A propos de l'auteur

Benjamin Lamotte-Augris

Rédacteur en chef de la revue Pentecôte, Benjamin LAMOTTE-AUGRIS est aussi pasteur à Antony (92).

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